Le Double

16 Mar 2017

J’ai découvert, pendant mes études musicales, une œuvre magistrale qui a inspiré le nom que j’ai donné à cet article et à une pratique que j’ai initiée. La deuxième symphonie d’Henri Dutilleux, dénommée « Le Double », est une composition qui fait tout au long de son exécution, dialoguer, s’échapper et se rejoindre, un orchestre de chambre et un grand orchestre. L’auditeur se retrouve alors face à deux personnages qui agissent séparément ou de concert, pour lui livrer une musique unique. Mystérieuse et troublante, l’œuvre de Dutilleux s’est affirmée avec le temps, pour moi, comme une source d’inspiration qui transcende chacun des univers dans lesquels j’évolue.

À la demande du docteur Chabot – que je remercie encore une fois, pour toute la confiance qu’elle m’accorde – j’ai été amené à recevoir la jeune Milla (16 ans) qui présentait une boiterie importante depuis un an. Malgré une amélioration significative constatée après quelques rendez-vous, j’ai suggéré au docteur Chabot de la confier à Christophe Bourhis — kinésithérapeute et ostéopathe –, pour qu’il entreprenne un travail biomécanique, pour donner un second souffle aux progrès en cours. L’approche individuelle n’ayant pas suffi, j’ai proposé à Christophe Bourhis d’intervenir avec lui, de mettre en place cette pratique que nous cultivons maintenant avec d’autres praticiens : Le Double.

Les témoignages que partagent ici avec nous, la docteur Agnès Chabot (Rhumatologue – consultation privé et à l’Hôpital Lariboisière), Christophe Bourhis et la maman de la jeune Milla (16 ans), forment un ensemble intéressant qui se passent de commentaires.

Encore merci à tous d’avoir accepté de publier ces témoignages.
Léonard Anthony

Docteur Agnès Chabot
Rhumatologue

« J’ai rencontré Milla D en juillet 2016 ; elle souffrait à l’époque depuis des mois de son genou, et avait des douleurs et une gêne fonctionnelle très importantes.
On était frappé à l’examen par la discordance entre les symptômes et la modestie des anomalies de l’imagerie très complète. Une intervention avait même été proposée, qui ne me paraissait pas reposer sur des bases solides.

J’ai une formation de médecin 100% allopathique, c’est-à-dire que je ne prescris pas d’homéopathie ou de mésothérapie. On peut considérer que j’ai une approche purement cartésienne et scientifique. L’hypnose est aujourd’hui utilisée en rhumatologie, y compris au sein des hôpitaux, pour faire des gestes, par exemple (ponction, infiltration) ou pour traiter la douleur. J’ai eu l’occasion d’assister à des présentations sur le sujet, et il m’est apparu que Milla pourrait sans doute bénéficier de cette méthode.

Je suis très heureuse de voir que les quelques séances avec monsieur Anthony à qui je l’ai adressée ont permis de résoudre son problème ! »

Christophe Bourhis
Kinésithérapeute — Ostéopathe – Ergonome

« Depuis longtemps mes mains me parlent. Elles m’informent pour me dire si ce qu’elles perçoivent est souple, tendu, chaud, froid, mobile, raide… mais sur un autre plan, elles savent, si le patient m’a accepté, s’il m’a accordé sa confiance. La dextérité nécessaire à réaliser une manipulation n’est rien sans cette confiance totale, cette confiance « corps et âme ».

À sa confiance corporelle, il manquait l’autre dimension… indispensable à la guérison. « Le Double » nous a permis ainsi de redonner sa mobilité au genou de Milla, sa confiance en elle et à moi. »

Corinne D
maman de Milla

« Je suis allée voir Léonard Anthony au sis 185 rue de Grenelle à Paris 7e en août 2016, pour ma fille Milla âgée de 16 ans, à la suite d’une longue série d’examens médicaux et paramédicaux qu’il me semble important de rappeler :

SEPTEMBRE 21015
Au cours du mois de septembre 2015, je constate que ma fille Milla, 16 ans, commence à boiter en marchant.
Par ailleurs, elle ressent des douleurs au niveau du genou droit, qui se raidit de plus en plus, nécessitant une prise quotidienne de médicaments (3 au minimum) à base de paracétamol.

DÉCEMBRE 2015
Nous consultons un rhumatologue à Orléans, ville où nous résidons.
Après examen des radios et IRM effectuées, ce spécialiste pense qu’il peut s’agir d’une PLICA et nous conseille de prendre l’attache d’un chirurgien orthopédiste.

JANVIER 2016
Sur prescription médicale de notre médecin généraliste, j’emmène ma fille aux urgences de l’Hôpital d’Orléans, car ses douleurs au genou deviennent de plus en plus fréquentes et intenses (ressenties jusqu’ici le jour, elles apparaissent désormais également la nuit).
Je passe rapidement sur cet épisode des urgences qui nous a fait perdre du temps inutilement et duquel nous sommes sorties avec une ordonnance multipliant les médicaments à prendre (paracétamol, codéine et dextropropoxyphène, kétoprofène – AINS).
Le rendez-vous pris auprès du chirurgien orthopédiste se traduit par un diagnostic de syndrome rotulien et une prescription de 15 séances de kinésithérapie. La cause psychosomatique de la douleur est évoquée.

AVRIL 2016
Le genou restant bloqué, les douleurs persistant, nous retournons chez le chirurgien orthopédiste qui demande qu’une scintigraphie soit faite puis, au vu des résultats de cette scintigraphie, prescrit 15 nouvelles séances de kinésithérapie pour venir à bout d’une algodystrophie du genou. Les 15 nouvelles séances de kinésithérapie ne donnent aucun résultat et conduisent le kinésithérapeute à proposer au chirurgien orthopédiste la mise en œuvre d’une mobilisation sous anesthésie du genou de ma fille, proposition acceptée par le chirurgien.

JUILLET 2016
C’est en juillet 2016 que je décide de consulter, sur Paris, un autre rhumatologue en la personne du docteur Agnès CHABOT. Ce spécialiste préconise pour ma fille, avant toute mobilisation sous anesthésie et après avoir réussi à lui faire tendre presque quasiment le genou en position ventrale, quelques séances préalables d’hypnose considérant que le phénomène d’enraidissement et de douleur du genou est surtout lié à l’anxiété de ma fille.

AOUT 2016
A lieu alors la première consultation avec monsieur Léonard Anthony, qui intervient sous hypnose sur Milla.
Les bienfaits de cette première séance sont immédiats, ma fille ressentant, les jours suivants, un mieux-être moral et surtout n’ayant plus besoin de prendre aucun médicament pour soulager sa douleur, qui réapparaît parfois, mais beaucoup plus légèrement.

OCTOBRE 2016
Plus tard, après quelques rendez-vous avec monsieur Anthony, est prise une nouvelle date pour une nouvelle séance d’hypnose au cours de laquelle M. Bourhis, ostéopathe, pratique une première série de manipulations. À l’issue de cette seconde séance, l’on peut constater une atténuation significative du raidissement du genou.

DÉCEMBRE 2016
Deux autres séances combinées d’hypnose et d’ostéopathie permettent à ma fille de retrouver une quasi parfaite mobilité de sa jambe.

JUILLET 2017
Mila a retrouvé l’usage normal de son genou et a ainsi pu faire, début août, un circuit d’une semaine  sans aucune difficulté !

Conclusion : le recours aux services de Léonard Anthony qui a associé monsieur Bourhis à sa démarche a permis à ma fille :

* de ne pas recourir à l’intervention chirurgicale envisagée,
* de se passer de toute prise de médicaments et ceci dès la première séance d’hypnose,
* de retrouver, au fil des séances combinées d’hypnose et d’ostéopathie, un mieux-être moral

L’approche de Léonard Anthonya su donner à ma fille la clef lui permettant de trouver les ressources pour lutter contre sa douleur au genou, dont la cause était probablement d’ordre psychosomatique, et de vivre sa vie d’adolescente plus sereinement. »

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