Nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil. Certains nourrissent l’idée qu’il est quelque chose dont on devrait se débarrasser (l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et se couchent tard), ou que l’on voudrait réduire au minimum. À l’inverse c’est la peur de ne pas assez dormir qui préoccupe d’autres. Le lien entre fatigue et sommeil n’est pas toujours aussi évident qu’il n’y paraît.
Au travers de ce chapitre consacré à la relation entre fatigue et sommeil, le livre nous invite de plusieurs façons à réintégrer le sommeil dans la journée, quand la fatigue se fait sentir, pour mettre fin à la lutte (sieste, somnolence, autohypnose…) ; à cesser de concevoir le sommeil comme un moment d’absence ou comme un objectif à atteindre de toute force, mais en faire un moment de présence. Pour ceux qui ont un sommeil difficile, que ce soit en début ou en milieu de nuit, il propose d’utiliser par différents biais, ces moments pour trouver l’inspiration, reprendre sa respiration. D’explorer par exemple la défocalisation pour retrouver l’essentiel et laisser venir le sommeil, la somnolence.
Extrait du chapitre au cœur du sommeil :
” La perception de notre propre sommeil contribue à notre repos de façon subjective. Il nous est tous arrivé de nous réveiller d’une nuit de sommeil de dix heures en se sentant fatigué, ou avoir dû se contenter de quelques heures, mais de si bonne qualité qu’elles peuvent être suffisantes pour tenir une journée, à condition de ne pas accumuler de dette de sommeil évidemment ! Le sommeil n’est pas le même pour chacun. Certains sont des longs dormeurs, nécessitant entre sept et neuf heures ou plus pour être reposés, là où d’autres n’ont besoin physiologiquement que de cinq ou six heures comme c’est mon cas. En général, les courts dormeurs rêvent de nuits longues, tandis que les longs dormeurs les jalousent de pouvoir donner du temps à autre chose. Nous ne sommes jamais satisfaits de ce que l’on est…
Le sommeil varie aussi dans le temps : si le bébé passe 70 % de son temps à dormir, les seniors, quant à eux, ont, à partir de 60 ans, des nuits courtes et fragmentées. Mon ami médecin Adrian Chaboch me rappelle que si ce changement est normal, il est très souvent vécu comme une source épuisante d’inquiétude ou parfois comme une maladie, voire le début de la démence, entraînant par certains d’entre eux, médecins, la prescription de médicaments qui peuvent perturber encore plus le sommeil. Pourtant, quand cela est justifié, le simple fait de savoir que cette modification est normale permet à de nombreuses personnes d’être soulagées.
En conclusion : dormez sur vos deux oreilles, et si jamais ce n’est qu’une, alors laissez l’autre veiller sur vous ! ”
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