En écoutant par hasard François Roustang à la radio, j’ai saisi une chose que j’avais souvent pressentie : il y avait une perception de la vie plus juste et plus fondamentale que la recherche angoissée et sans fin des mystérieuses origines de mon mal-être.
Grâce à la démarche proposée par Léonard Anthony, j’ai découvert les possibilités de cette perception : me faire oublier en grande partie mon agoraphobie et mon égocentrisme maladif. Je croyais que j’étais le centre d’attention de tout le monde, que mes faits et gestes étaient constamment observés, et c’était effrayant.
Toute ma vie d’adulte j’ai évité toutes sorties et confrontations avec l’extérieur, sauf si elles étaient absolument indispensables.
Aujourd’hui je sors me promener plusieurs fois par jour pour prendre l’air ou faire mes courses au marché. Je peux ressentir le simple plaisir de ma présence au monde et m’autoriser de nouvelles activités comme celle d’aller à la piscine. Cette pratique banale, et tant d’autres choses, me semblaient auparavant totalement hors d’atteinte, comme un univers inaccessible, réservé aux autres.
Simon
49 ans