Qu’est-ce que l’hypnose ? Conférence – Atelier Animé par Léonard Anthony

Qu’est-ce que l’hypnose ? Conférence – Atelier Animé par Léonard Anthony

Après avoir somnolé une bonne partie du XXe siècle, l’hypnose bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt, attirant l’attention et la curiosité de tous. Médecins, psychologues et praticiens, mais aussi acteurs monde du spectacle et du divertissement, s’en emparent chacun à leur façon. Il est intéressant de remarquer que depuis le début de son histoire moderne initié par Franz Anton Mesmer au XVIIIe siècle — des formes de protohypnose ayant déjà été pratiquées dans l’antiquité égyptienne et indienne — l’hypnose, appelé alors magnétisme animal était déjà intimement liée à ces deux dimensions : celle de soulager et si ce n’est divertir, « fasciner ». De cette situation polymorphe, qui s’est prolongé encore à la fin du XIX siècle à la Salpêtrière avec le célèbre neurologue Jean-Martin Charcot, et que l’on constate encore aujourd’hui, l’hypnose se trouve être paradoxalement, à la fois très médiatisée et peu connue. De là se pose une question essentielle : qu’est-ce que l’hypnose dont on parle tant ?

Je serai très heureux au cours de cette soirée, de partager avec vous ma réflexion et le fruit de mes recherches sur cette discipline que j’explore depuis plusieurs années.

Conférence/Atelier : Qu’est-ce que l’hypnose ? le 14 mars à 19h30 Stillpoint Paris — 6 rue de la Saône 75014.

Prenez rendez-vous avec la Fatigue, pour apprendre à vous reposer – Atelier 2

Prenez rendez-vous avec la Fatigue, pour apprendre à vous reposer – Atelier 2

À la suite de la rencontre qui s’est déroulée chez Stillpoint, vous avez été nombreux à vouloir explorer la Fatigue au-delà de la lecture de mon livre, et de la présentation que j’ai eu plaisir de vous faire le 21 septembre dernier.

Avec Delphine Verluca et Alessandra di Montezemolo, nous avons eu l’idée de vous proposer sept rendez-vous pour explorer les sept thématiques que j’aborde dans mon ouvrage et rencontrer autrement la Fatigue.

Pour vous assurer les meilleures conditions, nous avons décidé de limiter le groupe à dix personnes.

Les inscriptions au second des 7 rendez-vous sur la fatigue, qui aura lieu à Stillpoint Spaces (6 rue de la Saône -Paris 14e) le mardi 27 novembre de 19h00 à 21h00.

Plus d’information sur : https://paris.stillpointspaces.com/lab_events/217

Prenez rendez-vous avec la Fatigue, pour apprendre à vous reposer.

Prenez rendez-vous avec la Fatigue, pour apprendre à vous reposer.

À la suite de la rencontre qui s’est déroulée chez Stillpoint, vous avez été nombreux à vouloir explorer la Fatigue au-delà de la lecture de mon livre, et de la présentation que j’ai eu plaisir de vous faire le 21 septembre dernier.

Avec Delphine Verluca et Alessandra di Montezemolo, nous avons eu l’idée de vous proposer sept rendez-vous pour explorer les sept thématiques que j’aborde dans mon ouvrage et rencontrer autrement la Fatigue.

Pour vous assurer les meilleures conditions, nous avons décidé de limiter le groupe à dix personnes.

Les inscriptions au premier des 7 rendez-vous sur la fatigue, qui aura lieu à Stillpoint Spaces (6 rue de la Saône -Paris 14e) le mardi 16 octobre de 19h00 à 21h00, sont ouvertes auprès de : paris@stillpointspaces.com

Plus d’information sur : https://paris.stillpointspaces.com/posts/172

Livre « Fatigue » Chapitre au cœur du sommeil

Livre « Fatigue » Chapitre au cœur du sommeil

Nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil. Certains nourrissent l’idée qu’il est quelque chose dont on devrait se débarrasser (l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et se couchent tard), ou que l’on voudrait réduire au minimum. À l’inverse c’est la peur de ne pas assez dormir qui préoccupe d’autres. Le lien entre fatigue et sommeil n’est pas toujours aussi évident qu’il n’y paraît.

Au travers de ce chapitre consacré à la relation entre fatigue et sommeil, le livre nous invite de plusieurs façons à réintégrer le sommeil dans la journée, quand la fatigue se fait sentir, pour mettre fin à la lutte (sieste, somnolence, autohypnose…) ; à cesser de concevoir le sommeil comme un moment d’absence ou comme un objectif à atteindre de toute force, mais en faire un moment de présence. Pour ceux qui ont un sommeil difficile, que ce soit en début ou en milieu de nuit, il propose d’utiliser par différents biais, ces moments pour trouver l’inspiration, reprendre sa respiration. D’explorer par exemple la défocalisation pour retrouver l’essentiel et laisser venir le sommeil, la somnolence.

Extrait du chapitre au cœur du sommeil :

” La perception de notre propre sommeil contribue à notre repos de façon subjective. Il nous est tous arrivé de nous réveiller d’une nuit de sommeil de dix heures en se sentant fatigué, ou avoir dû se contenter de quelques heures, mais de si bonne qualité qu’elles peuvent être suffisantes pour tenir une journée, à condition de ne pas accumuler de dette de sommeil évidemment ! Le sommeil n’est pas le même pour chacun. Certains sont des longs dormeurs, nécessitant entre sept et neuf heures ou plus pour être reposés, là où d’autres n’ont besoin physiologiquement que de cinq ou six heures comme c’est mon cas. En général, les courts dormeurs rêvent de nuits longues, tandis que les longs dormeurs les jalousent de pouvoir donner du temps à autre chose. Nous ne sommes jamais satisfaits de ce que l’on est…

Le sommeil varie aussi dans le temps : si le bébé passe 70 % de son temps à dormir, les seniors, quant à eux, ont, à partir de 60 ans, des nuits courtes et fragmentées. Mon ami médecin Adrian Chaboch me rappelle que si ce changement est normal, il est très souvent vécu comme une source épuisante d’inquiétude ou parfois comme une maladie, voire le début de la démence, entraînant par certains d’entre eux, médecins, la prescription de médicaments qui peuvent perturber encore plus le sommeil. Pourtant, quand cela est justifié, le simple fait de savoir que cette modification est normale permet à de nombreuses personnes d’être soulagées.
En conclusion : dormez sur vos deux oreilles, et si jamais ce n’est qu’une, alors laissez l’autre veiller sur vous ! ”

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Les 7 sources de fatigue à explorer pour que la vie change (découvrez les autres chapitres du livre)

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Livre « Fatigue » Chapitre au cœur de la maladie

Livre « Fatigue » Chapitre au cœur de la maladie

La maladie ou affections des plus graves aux plus banales, fatiguent ceux qu’elles touchent et leurs entourages. Au travers de mon expérience personnelle de la maladie chronique, et de la réflexion que j’ai menée dessus pour changer un rapport inadéquat qui n’a de cesse augmenter ma fatigue est né ce chapitre. Il s’est enrichi des échanges que j’ai pu avoir avec mon ami médecin Adrian Chaboche qui travaille dans un centre de lutte contre la douleur.

Cette partie de l’ouvrage sur la fatigue partage, au travers de nos expériences, à l’un et à l’autre, à titre personnel et professionnel, un autre regard sur des situations où fatigue et maladie se conjuguent à l’infinie :

Qu’apporte l’acceptation de notre condition ?

Quand l’errance thérapeutique à la recherche du sauveur devient en tant que telle une source supplémentaire de grande fatigue, d’un temps qui s’épuise de lui-même ?

Comment entrer dans une autre gestion et perception des symptômes tels que la douleur pour limiter la fatigue qui en découle ?

Comment changer le lien entre l’anticipation de la « crise » et la « crise » à l’origine de fatigues qu’on gagnerait à différencier ?

Mais aussi de la fatigue qui naît d’un corps que l’on reconnaît qu’au travers de la souffrance et qui, avec le temps, prend la forme d’un inconnu avec lequel on cohabite.

 

Extrait du chapitre au cœur de la maladie :

Dans cette dynamique, le docteur Adrian Chaboch propose une approche similaire à ses patients qui, atteints de maladies chroniques, ont du mal à accepter leur état [et pour cause]. Il a appelé un des exercices qu’il conseille, avec poésie, « l’arc-en-ciel ». Il leur demande d’abord de bien écouter la consigne et de la respecter : surtout ne pensez pas à la couleur rouge. Le rouge s’impose de fait et entraîne tout de suite une réaction de lutte chez le patient qui essaye de ne pas se concentrer dessus. Cette expérience illustre parfaitement qu’il n’est pas possible de répondre à une injonction visant à ne pas imaginer quelque chose d’indiqué, puisqu’instantanément, une fois entendue, elle s’affiche devant nos yeux ! « Vous voyez, il n’est pas possible d’obéir à un ordre négatif. Quand vous vous répétez qu’il ne faut pas penser à la douleur, … à la fatigue, cela ne peut pas fonctionner. » Adrian leur suggère alors de laisser venir le rouge dans leur esprit, mais aussi d’autres couleurs, toutes celles qu’ils veulent. Ils les nomment ensemble, parlent de nuances, de termes précis, le céladon, le cyan, le vert d’eau, le vert anis, etc.

Puis il propose d’isoler le rouge : « Que voyez-vous maintenant ? » Généralement, les patients ne parviennent plus à le voir, ou alors, il est pâle, rosé, orangé. Adrian conclut : « Quand la crise arrive, laissez venir la couleur de la douleur, et puis laissez-en venir d’autres. Comptez-les. Regardez-les. » Avec ce processus très simple, ils arrivent non pas à atténuer leur souffrance, mais à laisser émerger d’autres sensations, sans les exclure.

 

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Livre « Fatigue » Chapitre au cœur du bien-être

Livre « Fatigue » Chapitre au cœur du bien-être

Notre société a fait du bien-être une obligation (faire du sport, faire du yoga, faire de la méditation, faire des sorties, faire, faire, faire…) autant qu’une injonction de consommation (choisir des produits, des activités, choisir sans cesse). Et si on allait vers…. Ne faire rien — actif — et non pas rien faire — passif — ? Et si le vrai choix était aussi de ne pas choisir pour éviter d’initier une fatigue de plus ?

Au travers de ce chapitre consacré à la relation entre fatigue et recherche de bien-être à toute force, j’ai voulu souligner à quel point notre société ne nous encourage pas à nous reposer, à commencer par les plus fragiles d’entre nous qui sont victimes de cette pensée bien installée.

Il m’a semblé important d’insister sur le fait que tant que l’on continuera à mépriser le repos, que l’on envisagera la fatigue à titre individuel comme un ennemi à abattre, il est fort à parier que nous aurons du mal à nous considérer collectivement comme une espèce au cœur d’un monde si fragile. Les conséquences directes étant que, n’ayant aucune attention pour notre propre fatigue, il nous est difficile d’en avoir pour celles des autres.

De ce fait, nous épuisons les ressources de chacun, ainsi que celles de la planète. Considérer notre fatigue pourrait non seulement nous permettre de changer notre quotidien, celui de nos proches, mais aussi de tout notre entourage. Et au-delà, de donner un nouveau souffle à un monde qui n’a plus le temps de se renouveler et s’érode un peu plus chaque jour sous la pression que nous exerçons sur lui.

 

Extrait du chapitre au cœur du bien-être :

” Entrer dans une forme de détachement est loin d’être aisé dans un monde où la société de consommation ne lâche jamais la pression pour nous convaincre que nous serions mieux si nous étions plus ceci et moins cela. Une question se pose alors : avons-nous besoin d’être « nous, en mieux » pour aller bien ? Il me semble que c’est le raisonnement inverse qu’il faut mener : sommes-nous si malheureux et pitoyables tels que nous sommes ?

Dans la grande majorité des cas, nous allons bien, et même très bien. Notre espérance de vie a été pratiquement multipliée par trois en deux cent cinquante ans. Pendant des centaines de milliers d’années et jusqu’au XVIIIe siècle, l’espérance de vie ne dépassait pas 27 ans en France, et tournait autour de la trentaine en Angleterre et en Amérique. Aujourd’hui, elle se situe, dans le monde, autour de 70 ans et, en Occident, autour de 80 ans, soit environ trente mille jours, ce qui en soit ne paraît pas énorme à une époque où on jongle aisément avec des chiffres à plus de six zéros.

Plutôt que de profiter de ce temps qui nous est offert, avec considération et tranquillité, nous nous épuisons chaque jour, pris dans une constante accélération d’une vie quotidienne hypersollicitée, et qui à force devient intenable. Peut-être serait-il bénéfique, pour ralentir cette frénésie, de faire un pas en arrière, de cultiver une forme d’absence au monde et à son agitation, pour retrouver une véritable présence, aux choses, à soi et aux autres.”

 

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