Livre « Fatigue » Chapitre au cœur du smartphone

Livre « Fatigue » Chapitre au cœur du smartphone

« Je n’ai plus de batterie » : cette phrase, nous la disons tous. Mais… qui n’a plus de batterie, nous ou notre smartphone ? Est-il devenu une extension de notre personne ? Lui qui ne nous quitte jamais. Si on se fie à notre dépendance croissante aux objets numériques, nous pouvons constater que le digital épuise un certain nombre de nos fonctions cognitives (qui se souvient de plus de 5 numéros de téléphone se déplace sans GPS… ?).

Mais aussi que le téléphone est devenu source de nouvelles obligations : on se sent obligé de répondre, quelle que soit l’heure, à des messages en tout genre, on s’épuise dans la dispersion digitale. Il nous épuise littéralement par ailleurs si l’on en croit les statistiques : la moitié d’entre nous le consulte au milieu de la nuit, là, victime de la « fatigue du désastre » (avalanche des mauvaises nouvelles) sources d’inquiétudes qui met fin au repos et nous sort des bras de morphée.

Au travers de ce chapitre consacré à la relation entre la fatigue et l’utilisation permanente de nos écrans, le livre met en exergue plusieurs de nos façons de faire, pour proposer un autre lien avec ce monde qui s’immisce de plus en plus dans notre quotidien. Il nous invite à cesser d’attendre de nos enfants ce que nous faisons devant eux, smartphone à la main pour renouer avec une certaine réalité.

En d’autres termes, les questions qui y sont explorées sont : comment laisser nos appareils électroniques se reposer un peu, pour nous aider à recharger nos propres batteries ? Mais aussi comment redynamiser tous nos sens, qui s’épuisent en étant peu sollicités, notre smartphone et nos écrans sollicitant surtout notre vue. Et de réfléchir aux conséquences éventuelles sur nos libertés individuelles qui s’épuisent chaque jour, pour celui qui se distancie de ses écrans et cesse d’être victime d’une fatigue décisionnelle, parfois savamment manipulée par des algorithmes et les stratégies des industriels du digital.

nous affecte profondément.

Au travers de ce chapitre consacré à la relation entre fatigue et vie professionnelle, le livre ouvre certaines pistes de réflexion pour faire évoluer ce lien : comment réinventer des vraies pauses, perdre du temps pour en gagner ensuite, réinvestir ses valeurs, repenser ses relations, utiliser sa créativité pour retrouver de nouvelles motivations, apprendre à remettre l’imaginaire en corrélation avec le repos comme source d’énergie pendant la journée… briser des habitudes installées, en écoutant les signaux d’alerte que nous donne la fatigue.

Extrait du chapitre au cœur du smartphone :

” On dit souvent qu’il faut savoir vider occasionnellement les batteries de nos appareils électroniques pour leur permettre de fonctionner plus longtemps. Il me semble qu’il y a quelque chose à retenir de cette proposition pour chacun d’entre nous. Se débrancher régulièrement du réseau pour vider ses batteries et retrouver un peu de la fatigue humaine, la bonne fatigue. Sans attendre qu’un mainframe, un logiciel, décide de l’heure à laquelle nous devons faire une pause, méditer, respirer et boire est une voie à explorer. Tout cela pourrait alors se résumer en quelques mots : mêlons-nous plus de ce qui nous regarde et moins de la vie de ceux qui nous regardent (au travers d’un écran). La virtualité, si elle nous détache de la réalité, se révèle épuisante, pour nous, pour tous, pour notre humanité. Si nous préservons nos batteries, individuellement mais aussi collectivement, en tant qu’hommes, femmes, citoyens au sein de nos démocraties, alors nos téléphones et tablettes trouveront leur juste place dans nos vies. Allez déconnectez un instant ! ”

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Livre « Fatigue » Chapitre au cœur de la famille

Livre « Fatigue » Chapitre au cœur de la famille

La famille, au-delà de tous les aspects positifs que nous lui connaissons, est autant une source de fatigue qu’un réceptacle de la fatigue que l’on rapporte de l’extérieur. C’est souvent le lieu de la première vraie expérience de l’épuisement, qui naît quand il faut s’occuper d’un nourrisson jour et nuit. Mais également de nos ados tourmentés, de nos parents âgés, de nos frères et sœurs… Nous sommes ainsi entraînés dans un maelstrom de liens émotionnellement très forts. Mais parfois aussi pris par nos valeurs qui peuvent se révéler être des corvées quand elles ne sont plus justes, adaptées à notre quotidien.

Au travers de ce chapitre consacré à la relation entre fatigue et vie familiale, le livre propose certaines pistes de réflexion telles que : comment éviter systématiquement de plonger dans l’escalade émotionnelle pour sortir de la « crise » et ses répétitions, pour l’oxygéner, et ainsi offrir la possibilité à une solution de se présenter ; comment faire une place à nos propres désirs et nos plaisirs au cœur de la famille, le sacrifice de soi ne faisant que nuire à l’équilibre global. Comment réapprendre à s’ennuyer, en s’inspirant de nos très jeunes enfants qui savent ne faire rien, plutôt que de les réprimander.

 

Extrait du chapitre au cœur de la famille :

” Prenons-nous le temps de nous demander si nos habitudes, nos exigences envers nous-mêmes et nos proches ont encore du sens. Si nous ne sommes pas en train de nous infliger aux uns et aux autres des corvées, sources de tensions qui ne servent qu’à nous fatiguer, à fatiguer autrui, à nous épuiser ensemble. Qu’en est-il de la place de chacun ? Laissons-nous encore une place à nos propres désirs, nos propres plaisirs ? Beaucoup vous diront que tout cela reste un vague souvenir et qu’il faut penser au groupe, à la famille avant tout. Mais croire que le groupe peut se passer des aspirations de chacun est à mon sens une grave erreur que certains d’entre nous commettent.

À force de faire passer notre famille avant nous-mêmes, nous en arrivons à laisser tomber tout ce qui a de l’importance pour chacun d’entre nous, individuellement : le sport, la musique, les aspirations professionnelles pour de nombreuses femmes, les verres entre amis, la promenade qui nous permettrait de respirer un peu… Et, frustrés, déçus, tendus, avec pour certains l’impression de se sacrifier, nous nous épuisons et épuisons nos proches par des reproches parfois injustes. Avec la louable intention de donner un maximum de temps et d’attention à notre famille, nous pouvons être amenés à en négliger – après s’être oublié soi-même – le noyau, soit, le couple. Alors, au lieu de laisser l’exaspération monter jusqu’à nourrir l’envie coupable de tout quitter pour partir à l’autre bout de la planète, nous pouvons explorer d’autres possibilités. ”

 

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Livre « Fatigue » Chapitre au cœur de la solitude 

Livre « Fatigue » Chapitre au cœur de la solitude 

La solitude est une source incommensurable de fatigue. Tous ceux qui l’éprouvent décrivent le même sentiment de vide et le poids du silence que l’on cherche à remplir à tout prix. Célibataire, le danger est parfois de plonger dans une quête effrénée de l’autre. À deux, après quelques années où l’enthousiasme initial s’étiole, la fatigue se nourrit par exemple du sentiment d’impuissance à redonner vie au couple, de re-rencontrer l’autre absent, pourtant là. La fatigue touche aussi ceux qui vivent dans un monde virtualisé engagé dans une course : aux rendez-vous d’un soir, aux amis sans visage, aux likes qui ne font que souligner leur ressenti.

Au travers de ce chapitre consacré à la relation entre fatigue et ce sentiment d’isolement, j’ai voulu ouvrir certaines pistes de réflexion, que l’on soit seul ou à deux, pour apprendre à aller vers sa propre solitude. Se rencontrer peut nous aider à revenir différemment vers l’autre sans chercher à l’épuiser par notre peur d’un « nous-même » que l’on évite. J’ai voulu aussi porter un autre regard sur la virtualité, qui fournit des solutions et pallie à la solitude, mais, quand elle est utilisée de façon excessive, finit à nouveau par l’amplifier.

 

Extrait du chapitre au cœur de la solitude :

” Le proverbe « mieux vaut être seul que mal accompagné » est souvent répété par les célibataires pour se réconforter. Mais cela signifie qu’il faut accepter d’être seul. Vraiment seul. Ainsi, à toutes celles et ceux qui me racontent leur angoisse et leur souffrance du célibat, je demande leur emploi du temps. Ensemble, nous remontons les jours de la semaine. Cela se passe ainsi, à peu de chose près : « Lundi, tu es allé au cinéma, et mardi, tu as bu un verre avec un ami, puis tu as regardé la saison 6 de… Mercredi, tu as fait du sport et tu as regardé l’épisode 8 ; jeudi, tu avais un dîner, vendredi, de nouveau sport avec l’épisode 12 ; samedi, tu as reçu des copains chez toi, et dimanche, soirée-télé.

Donc, la seule fois où vous avez été seul(e), c’était dimanche… soir, mais toujours avec vos écrans ! » Je comprends évidemment ce que ces célibataires veulent dire quand ils se plaignent de la solitude et de l’épuisement qui en découle. Mais n’y a-t-il pas là un paradoxe à explorer ?  Comment peut-on être disponible pour rencontrer l’autre, le laissez-nous découvrir, si on craint de se découvrir soi-même ? ”

 

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Livre « Fatigue » Chapitre au cœur du burn-out

Livre « Fatigue » Chapitre au cœur du burn-out

Nous passons un tiers de notre vie à travailler. Et il peut arriver que notre relation avec notre occupation professionnelle devienne source de ruminations permanentes. Mais aussi que l’effort que nous devons fournir soit disproportionné : parce que la pression qu’on exerce sur nous, ou celle que l’on s’inflige, est trop forte et nous consume ( burn-out ). Ou à l’inverse, quand rien ne nous y attache, que l’ennui nous accompagne du matin au soir (bore out). La répétition de ces situations nourrit une fatigue durable qui nous affecte profondément.

Au travers de ce chapitre consacré à la relation entre fatigue et vie professionnelle, le livre ouvre certaines pistes de réflexion pour faire évoluer ce lien : comment réinventer des vraies pauses, perdre du temps pour en gagner ensuite, réinvestir ses valeurs, repenser ses relations, utiliser sa créativité pour retrouver de nouvelles motivations, apprendre à remettre l’imaginaire en corrélation avec le repos comme source d’énergie pendant la journée… briser des habitudes installées, en écoutant les signaux d’alerte que nous donne la fatigue.

 

Extrait du chapitre au cœur du burn-out :

” Vivre les huit, dix ou douze heures par jour qui nous lient à notre activité professionnelle comme une souffrance qui nous consume ( par exemple dans le cas de burn-out ) est une situation qui me semble appeler une réaction. En recommençant à entendre nos désirs, à écouter nos sensations, mais aussi à considérer nos propres intérêts, et non plus seulement ceux liés à notre activité professionnelle (qu’on soit salarié, entrepreneur, indépendant ou libéral), nous pouvons mettre une distance bénéfique, quand cela est nécessaire, entre nous et notre environnement de travail. Il devient alors possible de retrouver nos esprits et un corps moins douloureux, que ce soit au quotidien, mais aussi sur le long terme, en redonnant une nouvelle dynamique à notre vie sous tous ses aspects – car nous le savons tous, une existence ne se compartimente pas hermétiquement.

En prenant le temps de s’abandonner régulièrement au silence, nous pouvons reprendre notre souffle. Dans cette tranquillité retrouvée, l’imaginaire et la créativité, utiles dans tous les corps de métier, pourront réintégrer leur place naturelle. S’ouvrir à notre propre fatigue, l’écouter sous toutes ses formes, nous ouvre alors une nouvelle dimension, celle de nous économiser : c’est pourquoi il me paraît fondamental d’entendre les alertes que notre corps nous envoie quand nous n’en pouvons plus, et que même un week-end entier passé à ne rien faire ne dissipe pas la lassitude qui nous engloutit. Apprendre à se reposer pourrait revenir à se reposer de la fatigue, et aussi sur la fatigue. Prendre appui sur elle au quotidien. De cette parcimonie dans la gestion de nos efforts, de ces temps d’absence peuvent naître de grands bénéfices, un mot toujours bien accueilli dans le monde du travail.

De façon métaphorique, ce bénéfice pourrait apparaître dans tout l’espace blanc qui entoure un point noir dessiné au centre d’une feuille vierge. Cet espace à saisir représente la liberté qui nous est offerte et que nous négligeons parfois sans même nous en apercevoir. Quand nous nous oublions, nous restons, épuisés, comme emprisonnés dans les contours de ce tout petit point noir. Bien heureusement, rien n’est perdu. Nous pouvons recommencer à habiter la page entière, simplement en prenant le temps nécessaire de regarder les contours de ce point et l’espace qui s’en échappe pour réinvestir des moments qui n’appartiennent qu’à nous. ”

 

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Une séance en lumière…

Une séance en lumière…

Dans le cadre d’un ouvrage qu’il prépare et à paraître en 2018 sur « les intelligences multiples », Christophe Bourgois-Costantini m’a invité à venir à sa rencontre pour échanger sur ce sujet passionnant.  Je l’ai retrouvé chez lui où il est immobilisé depuis quelques semaines suite à une mauvaise chute.  Avec beaucoup de simplicité, notre conversation a lentement glissé dans un silence complice, accompagné de quelques interruptions sonores autour d’une suggestion, certains diront une séance qui tient quelque chose de lhypnose.

« L’énergie entre nous s’est posée doucement, comme un manteau protecteur. Puis elle prit la forme d’une bienveillance qui s’est inscrite peu à peu dans mon être. Yeux fermés, j’écoutais la voix envoûtante de Léonard se diffuser progressivement et apporter un ancrage progressif jusqu’à l’extrémité de mes membres. Je suis resté là, empli d’une chaleur salvatrice, concentré sur la source de ma douleur et sur ses mots qui agissaient comme un onguent. Soudain, au cours d’une séance, le lien de causalité m’est apparu, comme une délivrance… »
Christophe Bourgois-Costantini

Bernard Taboureau, photographe se trouvant être là dans le cadre de ces mêmes travaux, a capté avec talent et générosité, toute l’âme de cet instant.

séance : christophe costantini - Leonard Anthony

séance : christophe costantini - Leonard Anthony

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Avec Archimède : une autre expérience de l’eau.

Avec Archimède : une autre expérience de l’eau.

Frédérique Dumini, fondatrice et directrice générale de l’association Archimède — apprentissage de la nage, en particulier auprès de ceux qui ont peur de l’eau — m’a sollicité autour d’une idée qui lui est venue en observant certains de ses amis qui ont eu un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), et qui ont gardé des séquelles allant de la raideur de certains membres, à la perte de sensations, jusqu’à l’hémiplégie.

Chacune de ces personnes sachant initialement parfaitement nager, elle souhaitait leur apporter une nouvelle expérience dans l’eau, milieu parfois devenu hostile depuis leur AVC, pour leur permettre d’y retrouver une aisance et une tranquillité, ce qui n’est pas toujours une chose simple pour ceux qui font face à cette situation. Je lui ai tout de suite fait part de mon intérêt et lui ai proposé d’associer Clément Meyer — ostéopathe.

Après quelques séances, où nous avons sollicité l’eau dans toutes ses dimensions par le biais de l’Auto-développement, et au vu des retours exprimés par ceux qui nous ont accordé leur confiance, nous avons eu l’idée d’élargir cette expérience à tous, personnes valides et handicapées à l’occasion d’une séance unique.

Avec Archimède, je serai enchanté de vous accueillir dans le cadre du mois extra-ordinaire du handicap, à la Piscine du stade Élisabeth — 11 avenue Paul Appel — Paris 14 – métro porte d’Orléans, le mardi 13 juin de 11h30 à 12h30 et de 12h30 à 13h30.