À la suite de la publication d’une vidéo que j’ai faite pour la chaîne Brut – et qui a été vue un peu plus de 6 millions de fois – sur « Comment sortir de la spirale de la fatigue ? », j’ai fait face à une avalanche de messages et de demandes de rendez-vous de « fatigués ».
Dans l’impossibilité de répondre à tous, j’ai rédigé ce livre Goodbye Fatigue ! L’art de ne plus subir sa fatigue et celle des autres qui se distingue de mes précédents travaux par son côté didactique et pratique. J’ai voulu apporter des réponses aussi simplement que possible à cette question qui m’a été posée dans toutes les demandes que j’ai reçues, à savoir : « Que faire pour me soulager de cette fatigue ? »
J’y ai réuni les solutions nourries par ma pratique de l’hypnose et du yoga nidra qui ont trouvé une résonance auprès des personnes épuisées par la vie quotidienne, d’autant plus depuis le début de la pandémie, avec en tête la volonté d’être direct et en même temps léger – la fatigue si elle pèse, pour s’en défaire, ne doit pas être perçue comme une tragédie.
Un immense merci pour votre fidélité et pour l’intérêt que vous portez à la réflexion que je mène sur ces sujets qui me tiennent à cœur depuis tant d’années.
Les charges multiples sur nos épaules, le monde numérique envahissant, la routine pesante, les injonctions perpétuelles au bonheur et à la perfection… tout cela était déjà là avant la crise sanitaire. Nous étions fatigués, maintenant nous sommes cuits !
Ce livre plein de bon sens est né de l’expérience de son auteur et d’années de rencontres avec des « fatigués » qui lui posent tous la même question : « Comment faire pour ne plus subir sa fatigue et celle des autres ? »
Léonard Anthony nous propose des solutions simples et concrètes pour dire « Goodbye Fatigue » et jouir enfin d’une liberté nouvelle !
Qui peut se targuer d’avoir choisi de naître ? D’avoir décidé de venir au monde ? D’avoir voulu être blanc, noir, riche, pauvre, bien portant ou malade ? Nous devons tous vivre avec ce qui nous a été donné. Avec parfois pour conséquence de s’enliser dans des questionnements existentiels :
Que faire de ma vie ? Ma vie a-t-elle un sens ? Puis-je avoir confiance en ce « moi » que je n’ai pas choisi au départ ?
En interrogeant plusieurs disciplines, Léonard Anthony explore dans On ne choisit pas de naître. On décide de vivre ce sujet inhérent à la quête de sens, avec simplicité et une pointe d’humour. Il s’appuie entre autres sur Albert Camus, Jésus, Nietzsche, les Rolling Stones, Elton John, Keith Jarrett mais aussi sur des études scientifiques, sociologiques et sur sa pratique de l’hypnose, pour faire de ses déambulations une proposition ouverte. Il nous montre comment mener une existence harmonieuse grâce à nos choix, et comment parvenir à accepter nos non-choix, pour être plus apaisé, libre, en écho avec l’ensemble du vivant.
Le livre est disponible en librairie et sur Internet aux formats papier, ebook et livre audio.
Commander un exemplaire dédicacé par l’auteur en cliquant ici.
» Ma vie me file entre les doigts… » » Plus rien n’a de sens… « » J’ai l’impression d’être figé… «
Sous cent formes différentes, Léonard Anthony a entendu ces expressions de tourment. Pour celui qui s’enlise dans ces ressentis se pose alors la question de comment s’en libérer, se remettre en mouvement.
À travers sept thèmes qui reviennent régulièrement au cœur des plaintes qui lui sont confiées (Jugement, Envie, Gravité, Temps, Perspective, Chaos, Éveil), l’auteur propose dans On ne choisit pas de naître. On décide de vivre une invitation à la liberté. Ses déambulations interrogent la science, la philosophie, la spiritualité et une certaine conception de l’hypnose. Pour que décider de vivre ne soit plus une simple possibilité, mais une aventure du corps et de l’esprit, un choix qui s’incarne chaque jour, tout au long de la vie.
Format broché – 160 pages – 13.90 € TTC
À propos de l’auteur
Léonard Anthony a étudié la méditation et le yoga nidra en Inde. Praticien en hypnose écologique, il est l’auteur de Qu’est-ce que l’hypnose de François Roustang ? et de plusieurs ouvrages sur la gestion de la fatigue dont Goodbye Fatigue ! L’art de ne plus subir sa fatigue et celle des autres. Il est en charge du programme Fatigue et Attentionmené à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Lire le mot de l’auteur à propos du livre.
Sept thématiques, sept chapitres
L’auteur aborde sept thèmes qu’il a identifiés comme des freins possibles à la « décision de vivre ».
Ses déambulations l’amènent à des interrogations sur la science, la littérature, la philosophie, la spiritualité, une certaine conception de l’hypnose et sont illustrées tout au long du livre par des exemples tirés de son propre cheminement ou de sa pratique.
Le livre est disponible en librairie et sur Internet aux formats papier, ebook et livre audio.
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Je suis une des (trop) nombreuses personnes qui a croisé dans sa vie un agresseur sexuel. J’avais six ans. Cela a duré un an. L’enfance n’est pas faite que d’insouciance. Les années ont passé, et heureusement, il y a d’autres expériences, la vie est faite de multiples strates, rencontres, atmosphères. Tout cela se superpose et se mêle pour composer notre existence, telle une oeuvre malléable, en perpétuelle création. Pourtant, il y avait un grand barrage qui bloquait le cours de la vie, enfoui dans les nappes phréatiques profondes. Je ne comprenais pas ce qui se passait, ce qui surgissait des profondeurs. L’impression parfois de vivre sur un terrain miné. L’an dernier, à la faveur d’une période de ralentissement, ce « cauchemar » enfoui a resurgi : le foisonnement d’activités ayant cessé, ce qui était là, sous-jacent, a refait surface, m’est revenu comme une gifle en pire. Je me sentais littéralement « envahie » physiquement, comme si l’ennemi immiscé en moi avait pris possession de mon corps et surgissait au gré de ses envies, sans que je puisse ni agir ni choisir. Envahie de partout. J’étais la proie assujettie à ses apparitions brutales et imprévisibles qui me laissaient tétanisée, angoissée, engluée, isolée, piégée, perdue. L’impression d’être enfermée sans porte pour échapper, à la merci de l’ennemi. Supporter seule un tel poids est trop lourd. Quelle aide pouvait m’être vraiment utile ? Je n’avais pas envie de raconter ma vie pendant des décennies sur le divan d’un psy, raconter mon « problème;» sans libérer la souffrance enfermée dans mon corps. Je sentais qu’une forme de thérapie qui engage tout le corps serait plus adaptée à mon «cas». Une amie médecin m’avait par ailleurs dit que l’hypnose était recommandée pour les « troubles post traumatiques» (c’est comme ça que ça s’appelle en langage plus médical). C’est alors que j’ai contacté Léonard Anthony. Nous nous sommes vus deux fois, à quinze jours d’intervalle. Difficile de raconter ce qui s’est passé, mais ce qui importe, c’est que mon état a changé. À l’issue de la première séance, j’ai dormi des heures, comme si je revenais d’un voyage dans le temps, un flashback dans cet épisode de mon enfance. Une porte demeurée longtemps fermée s’ouvrait enfin sur un espace vaste, empli d’air frais. J’ai senti physiquement que la nature était mon alliée, ma force ma joie, ma véritable demeure. Immédiatement, la sensation d’envahissement a disparu. Dans les deux semaines qui ont suivi, j’ai senti quelque chose de plus précis cette fois-ci : une sensation plus localisée, comme si l’ennemi » attaquait toute la partie gauche de mon corps. J’ai fait une deuxième séance d’hypnose avec Léonard Anthony. À l’issue de cette séance, la sensation d’être « attaquée » s’est largement dissipée. Le corps s’est détendu, apaisé, comme si je pouvais faire enfin confiance dans la vie d’aujourd’hui.
Je ne sais pas quoi dire de plus, si ce n’est que je ressens un profond soulagement, un allègement.
Je passe mon temps dans les avions pour décrocher des marchés en Asie et aux USA. Je n’ai pas vraiment le temps de m’occuper de moi mais entre deux vols j’essaie de faire une séance que j’appelle « cocktail » : décontraction active et méditation. Ça me remet d’aplomb physiquement et surtout intellectuellement car même pendant les trajets je dois souvent travailler. Je sais qu’il faut que je me calme mais, en tout cas, ça me permet de tenir le coup.
Je pratique depuis plusieurs années la méditation à laquelle m’initie Léonard Anthony, dans une forme particulière où il mêle Yoga Nidra et hypnose. J’ai retenu que la méditation est un chemin de découvertes et d’immersion en soi. Elle nous rend sensible aux sens de l’Univers qui nous relient tous. Elle nous amène à sortir du cadre, en particulier pour dépasser, ou mieux résoudre parfois, des « misères » physiques que la médecine classique n’arrive pas toujours à guérir. Le psoriasis fait partie de ces « misères » réputées insubmersibles, et pourtant… Au printemps dernier Léonard Anthony m’a proposé une approche décalée, dans l’esprit de la pensée de François Roustang. Il m’a proposé de m’imprégner de trois idées majeures. La première : considérer et sentir que mon psoriasis ne couvrait en fait qu’un pourcentage minoritaire de ma peau dont l’essentiel est « normal » (relativiser). La seconde : me dire que l’océan de peau normale va noyer, diluer la partie minoritaire frappée de psoriasis, l’expérience à laquelle il m’invita fut menée dans une forme d’hypnose qui lui appartient (intégrer). La troisième : accepter de ne plus lutter contre le psoriasis. L’usage à répétition que je fis de médicaments pendant des années a montré que non seulement le mal ne s’éteignait pas, mais qu’au surplus il revenait triomphant, encore plus fort. Ce problème complexe de santé s’est développé à proportion de l’importance que je lui donnais. En manifestant le fait de ne plus m’intéresser à son sort, je l’ai laissé se perdre progressivement au fond de l’océan de peau saine (se désintéresser). Quel résultat ? Au bout de deux mois environ j’ai observé pour la première fois en près de 25 ans une stabilisation, puis une décrue progressive des plaques. Notamment l’une d’elles, qui occupait de façon particulièrement agressive la face latérale de mon mollet gauche, a disparu, submergée par la peau lisse. Idem du côté droit. Les autres zones ont perdu plus de 50% de leurs squames envahisseuses, en particulier au niveau des coudes. Ce mouvement de régénérescence cutanée se poursuit aujourd’hui. Je lui laisse le temps d’installer l’oubli salvateur. Ainsi, de mois en mois, j’éteins peu à peu les foyers d’expression externe de colère ou de contrariétés qui alimentaient un problème au départ physiquement très ponctuel. « En laissant tomber l’affaire… » je mets, sur un mode paradoxal, un terme à la propagation de ces rougeurs irritantes qui prospéraient par l’intérêt excessif que je leur portais. Ce vécu est un signe d’espérance en la possibilité d’une guérison. Parfois, il suffit d’un signe…